PRESERVER L’AVENIR

Tel est le sens de la démarche de la Commission du Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.) qui doit, à la suite du dépôt du rapport du Commissaire enquêteur (mi-juillet 2016) avoir une nouvelle et dernière réflexion avant de soumettre l’ensemble de ses travaux au Conseil municipal appelé à délibérer au plus tard fin novembre 2016.

Aménager notre P.L.U. de manière à ce que, à l’échéance, d’une décennie et peut être plus, notre commune conserve ses atouts est une cible certes difficile à atteindre mais néanmoins à portée.

Au titre de cet aménagement doit être pris en compte le problème de la fusion des communes, car cette marche n’a aucune raison de s’arrêter.

Dans cette perspective, il faut savoir que La Hauteville ne sera pas leader et n’aura nécessairement qu’une petite place que nous ne pouvons encore sinon déterminer mais du moins que nous aurons la possibilité d’orienter au travers de notre P.L.U.

L’absence d’assainissement collectif, de toute zone artisanale et industrielle, de tout commerce, l’importance de nos surfaces agricoles, de nos bois, la disponibilité de terrains réservés aux loisirs (plateau des sports) l’étroitesse de nos voies, l’absence de routes départementales sont autant de paramètres qui, joints à une conception intelligente de notre P.L.U., devraient dans le cadre d’un regroupement de communes permettre à La Hauteville de conserver son originalité et en tout cas de retarder tout effet migratoire.

Paradoxalement La Hauteville se devra au moment de ce regroupement de veiller à ne pas se laisser absorber voir effacer.

Notre espace communal matérialisé sous la forme d’un plan d’occupation des sols (P.O.S.) en 1977 a été conçu et maintenu dans la perspective souvent ingrate mais efficace d’une préservation de ses acquis naturels.

Aujourd’hui, à la veille d’une mutation inscrite dans le marbre, notre village doit se présenter dans un contexte volontairement difficile à pénétrer nonobstant les surfaces disponibles.

Cette stratégie répond, au demeurant, au voeu des habitants qui ont su et sauront en utilisant les données de notre P.L.U. s’imposer des contraintes pour assurer le présent et préserver l’avenir.

Après nous le déluge, n’est pas la devise du Conseil municipal.