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La sécurité

Les cambriolages, se multipliant dans les communes voisines, atteignent maintenant notre village.

Récemment, deux habitations ont été visitées et l’une notamment dans les minutes qui ont suivi le départ de ses occupants (aux environs de 9 heures) ; cette visite «cagoulée» en présence d’un adolescent dans la maison aurait pu très mal tourner mais, heureusement, il n’en fût rien.

Jusqu’alors La Hauteville avait été préservée mis à par quelques tentatives et quelques larcins.

Cette recrudescence qui touche d’une manière générale notre environnement nous conduit à envisager de renforcer à bref délai les mesures préventives déjà mises en oeuvre.

Au-delà de notre insistance auprès des services de la Gendarmerie pour des tournées diurnes et nocturnes plus fréquentes et plus soutenues, au-delà d’une plus grande implication, notamment au plan technique, de notre propre service de sécurité, il appartient à chacun d’entre nous d’être vigilant.

Cette vigilance implique d’abord que, dès la première observation suspecte et quelle qu’elle soit, notre service sécurité soit immédiatement informé (06 07 62 90 44) ; peu importe si le signalement s’avère sans intérêt.

Cette vigilance implique ensuite que chaque habitation soit dotée d’une assistance sécuritaire et que cette assistance sécuritaire face référence, en cas de besoin, au même numéro 06 07 62 90 44 qui doit être alerté dès le déclenchement de l’alarme.

Cette vigilance implique aussi de demander à notre service de sécurité une surveillance encore plus attentive notamment au cours des périodes d’absences (vacances, déplacements prolongés…)

Cette vigilance implique enfin que nos habitations soient dotées de systèmes d’alarme performants (extérieur et intérieur).

Notre service sécurité étant financé par le budget communal, chacun peut et doit en profiter sans aucun coût supplémentaire individuel.

Le type de délinquance auquel nous sommes tous confrontés et qui jusque là nous avait épargné n’ira pas en régressant sauf si nous nous équipons en temps voulu, l’élément essentiel de cet équipement étant l’attention de chacun d’entre nous.

Cette attention individuelle et collective sur toute apparence d’anomalie et son signalement à notre service sécurité s’impose désormais.

Pour autant, ne vivons pas dans le stress d’un éventuel cambriolage mais organisons nous en faisant de notre vigilance une arme dissuasive.

Le Conseil municipal réfléchit dans le sens d’une prévention accrue dont les effets doivent se faire sentir à bref délai.

UN NOUVEAU MANDAT

Merci pour votre vote massif exprimé à l’occasion des dernières élections municipales en faveur de l’unique liste offerte à vos suffrages.

Si, il est vrai, que à vaincre sans péril on triomphe sans gloire, il est aussi vrai que la confiance sans faille que vous avez accordée aux candidats est en encouragement pour ces derniers qui vont devoir, sans autre contre partie, que la satisfaction du devoir accompli mais c’est là l’essentiel, consacrer une partie non négligeable de leur temps et de leur réflexion à la vie municipale.

La cadence des conseils municipaux (1 par mois), la participation aux diverses commissions et syndicats inter communaux, les contraintes engendrées par notre entrée dans l’inter-communalité, les préparations de tous ces travaux, les diverses manifestations organisées et tout le reste… reflètent pour chacun un emploi du temps bien chargé.

Pour remplir leurs tâches, les Conseillers municipaux s’appuieront comme dans le passé sur un secrétariat de Mairie tenu par madame AUBRY, toujours disponible, qui oeuvre dans la discrétion mais l’efficacité depuis maintenant plus de vingt ans.

Ce septième mandat (le premier datant de mars 1977) nous le remplirons avec le même dévouement, la même simplicité, dans le même esprit, avec les mêmes préoccupations que celles qui ont été les nôtres durant les six mandats précédents à savoir, conserver à La Hauteville son bien-être, sa joie de vivre dans le calme, dans un esprit de convivialité et de courtoisie avec le souci constant de l’intérêt général.

La Mairie a toujours été et reste une maison commune à tous les habitants et au service de chacun d’entre eux.

Un avenir incertain

Il est loin le 14 décembre 1789, date à laquelle sous l’impulsion de Mirabeau, la Constituante votait une loi créant en France les plus petites divisions administratives à savoir, les municipalités qui en 1790 étaient en moyenne de 800 par département.

C’est un décret du 31 octobre 1793 qui institua la terminologie de commune applicable à 41 000 municipalités, nombre ramené à 37 600 en 1870 avant un léger rebond à 38 014 en 1936.

En 1971, il fût demandé à chaque préfet de dresser un plan de fusion dans un cadre départemental dans le but de regrouper les communes.

Ce projet de regroupement fut refusé par la majorité des communes malgré les incitations fmancières proposées.

Aujourd’hui la majorité des 36 680 communes de France existantes ont les mêmes limites que celles qu’elles avaient à la révolution et si l’Union Européenne compte 75 000 communes, 36 680 sont en France et mobilisent 500 000 conseillers municipaux.

Le département des Yvelines comporte 262 communes.

Cet historique étant dressé, la question se pose de savoir si le nombre des régions sera réduit, si les conseils généraux représentatifs des départements seront supprimés et si les communes seront contraintes à fusionner.

Autant de projets de réforme qui sont en tous cas «dans le tuyau» dans lequel il y a peu de chance qu’ils restent bloqués très longtemps encore.

En se plaçant sur un plan strictement économique, la discussion peut paraître au premier abord difficile bien que fusion ne rime pas automatiquement avec économie, de même que intercommunalité n’a toujours pas rimé depuis 10 ans avec sobriété.

Certes, il faut réduire le mille-feuilles selon l’expression consacrée mais le problème se pose de savoir si cette réduction doit conduire inéluctablement à la fusion des communes, autrement dit à terme à la suppression des petites communes, échelon administratif traditionnel autour duquel sont réunis, entre autres, des critères essentiels tels que stabilité, sécurité, proximité, connaissance des administrés ….

Quoiqu’il en soit, à notre niveau, la menace d’une fusion obligatoire de notre commune avec d’autres, mérite attention en temps voulu car le même processus que celui qui nous a conduit à entrer dans l’intercommunalité pourrait se reproduire d’abord sous la forme d’une ferme invitation, puis d’une incitation financière, puis d’une pénalisation et enfin d’une obligation.

La meilleure approche pour pouvoir entrer et persévérer en résistance, tout au moins le plus longtemps possible, consiste à faire en sorte que notre commune, si elle devait être contrainte d’entrer dans un processus de fusion puisse se présenter d’une manière générale comme étant autonome et définitivement organisée dans tous les domaines tant il est vrai qu’il est plus difficile de défaire que de faire.

Dans ce but, nous devons, maintenant et dans les meilleurs délais, pour respecter l’échéance de décembre 2015, opérer la mutation de notre Plan d’Occupation des Sols (P.O.S.) en un Plan Local d’Urbanisme (P.L.U.).

C’est là une première et prioritaire exigence.

Ce P.L.U., sous réserve des contraintes légales dont certaines auxquelles il nous appartiendra de tenter de nous soustraire doit être comme l’est actuellement notre P.O.S., protecteur dans le domaine de l’environnement, limitateur dans celui de l’urbanisme, incitateur dans celui de l’agriculture, dissuasif dans celui des implantations industrielles et pseudo-artisanales.

Il nous reste à souhaiter que notre hexagone maillé de tous nos petits villages avec chacun leurs spécificités propres, ne change pas de look car ce serait bien dommage.

Même si le danger se profile à l’horizon, rien n’est encore inscrit dans le marbre et comptons sur les élus de base, fiers de leurs clochers respectifs pour faire en sorte que, si réforme il doit y avoir, elle soit conduite de manière intelligente.

En attendant, préparons-nous !